vendredi 9 avril - 20h30 - Gilbert Achcar à la Maison du Peuple de Belfort
Publié par Gilbert Achcar, fin 2009, aux Editions Sindbad-Actes Sud, Les Arabes et la Shoah contribue de manière décisive à la déconstruction d’un thème central de la propagande pro-israélienne, comme l’a confirmé une récente émission d’Arte (voir : http://www.monde-diplomatique.
Comme vous le savez, celle-ci bute sur un puissant argument de bon sens : pourquoi les Palestiniens, qui n’ont eu aucune part au génocide des Juifs, devraient-ils être les victimes de sa réparation ? D’où l’exploitation éhontée du rapprochement, dans les années 1940, entre le Grand mufti de Jérusalem et le IIIe Reich : pour impliquer à tout prix les Palestiniens dans la Shoah et, indirectement, justifier leur dépossession.
Non seulement Gilbert Achcar apporte un éclairage exhaustif sur ce sombre épisode, mais il étudie longuement les rapports du mouvement national palestinien et arabe avec l’idéologie fasciste et nationale-socialiste.
Il s’agit d’un livre majeur, qui, sans doute pour cette raison, a fait l’objet d’une censure implacable dans les médias français.
Collaborateur du Monde diplomatique, Gilbert Achcar est originaire du Liban, qu’il a quitté en 1983. Il a été enseignant à l’université de Paris-VIII, puis chercheur au centre Marc-Bloch de Berlin, avant d’être nommé professeur à la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’université de Londres. Auteur traduit en plus de quinze langues, il a notamment publié Le Choc des barbaries (2002, 2004) ; L’Orient incandescent (2003) ; La Guerre des 33 Jours (2006, avec une contribution de Michel Warschawski) ; et, conjointement avec Noam Chomsky, La Poudrière du Moyen-Orient (2007).
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